Entre le corps et l’esprit qui jouent au yoyo dans l'espace temps…pas évident de trouver le métronome adéquat pour harmoniser notre rythme intérieur /extérieur ! Il est temps plus que jamais de ralentir ou prendre conscience de ce qui se joue en nous !
Témoin de la frénésie extérieure, quel repère trouver pour se calmer ou agir avec discernement ? Et bien évidemment voici la réponse qui nous agace toujours autant : la réponse est en nous ! Vous serez d’accord ce serait tellement plus simple que l’on nous donne un mode d’emploi pour une fois, que l’on ait juste à faire un « truc » et hop on se sent en parfaite harmonie, libre heureux et serein ?!!!
Grrr ! Et c’est reparti pour un tour de manège, on peut décider de s’attraper le pompon de l’ennui et de tourner en rond jusqu’à ce qu’une prise de conscience nous fasse réagir…
Ou sentir qu’effectivement il est temps de lâcher prise !
Attention lâcher prise ne veut pas dire tout lâcher et…tomber !
Lâcher la prise qui nous électrocute et nous met hors circuit, (même si on croyait être enfin parvenu à la prise…de conscience), lâcher ce qui nous empêche de voir clair, d’observer, de penser avec discernement. Être capable de reconnaitre nos mécanismes de fuite, nos scénarios bien huilés pour ne pas affronter, assumer toute notre responsabilité dans ce que nous créons au quotidien.
Prendre conscience que ce stress est issu de nos actes, à vouloir tout contrôler, on se fait croire que l’on est responsable alors qu’en réalité on devient victime de notre propre jeu. On perd pied et notre ancrage.
C’est là qu’arrive le terme le plus doux : PATIENCE. Prends le temps, observe saisit avec tous tes sens et non juste avec ta raison qui veut tout contrôler, maitriser, décider…
Alors comment lâcher prise sans que tout s’effondre ? Et bien là aussi vous le saviez déjà : RESPIRER !
Prendre le temps de se reconnecter à soi, à son métronome intérieur, respirer c’est inspirer pour accueillir ce qui est et expirer pour lâcher ce qui n’est plus utile. C’est le début de toute chose, c’est la simplicité même et pourtant combien d’entre nous respire réellement en conscience ?