Prise de conscience sur le fameux temps....
Nous montons aux barricades pour le gaspillage d’argent, celui de l’eau, des coupes à blanc, mais prenons-nous bien conscience que le temps qui file, de notre vie qui défile, ne se renouvellera pas ? Comme expliqué dans le billet Le temps : une ressource non renouvelable, nous devons réapprendre à savourer le moment présent qui bascule si rapidement dans le passé. Pour ce faire, tout doit commencer par la prise de conscience.
Selon l’étude 2015 State of Motherhood Report de Bay Center, les femmes canadiennes passent 8,1 heures par jour à consulter les différents médias (souvent plus d’un à la fois). De ce nombre, 34 % sont réservés à l’utilisation du téléphone intelligent et de la tablette électronique, ce qui veut dire près de 2,8 heures. Où trouve-t-on, dans nos horaires de fou, un peu moins de trois heures par jour pour naviguer sur ces appareils ? Selon l’Institut de la statistique du Québec, 51,7 % des gens sont portés à réduire leurs heures de sommeil lorsqu’ils ont besoin de plus de temps.
De plus, tout ce temps, c’est du temps en solitaire. Nous pouvons être physiquement près de nos proches, mais mentalement dans un autre univers.
Et ça c'est le temps sur les médias, mais il y a aussi le temps sur les mauvais choix de vie, les projets que ''l'on doit''... les '' j'ai pas l'choix''..... les ''c'est important pour mon ego''.....
À nos vieux jours, voudra-t-on se remémorer nos souvenirs avec le sourire ou sombrer dans la nostalgie et les regrets du temps qui nous aura filé entre les doigts ? C’est toujours le bon moment de faire un choix.
Je ne veux pas vous répéter de dire à vos proches que vous les aimez et puis de profiter de chaque instant.
Je ne veux pas vous le dire parce que ça me fait capoter qu’on réalise ça seulement dans les pires moments.
Ça ne devrait pas être normal qu’on sente le besoin de se préparer pour des trucs qui ne devraient jamais arriver.
La seule chose que je voudrais dire, c’est que la vie va vite en citrouille, autant pour les bons moments que les mauvais, pis que c’est important d’arrêter pour y penser des fois.
Je t'aime...