L’épuisement professionnel, c’est bien au-delà du travail.
En fonction de mon expérience personnelle face au burnout, je pense que l’épuisement professionnel est davantage un épuisement de nature conflictuelle avec soi-même plutôt que seulement un état relié au travail. Celui-ci devient plutôt le déclencheur. Si le burnout vient à cause du travail, il peut s’agir d’une situation où la personne utilise peut-être trop sa profession comme source de valorisation, ce qui risque de rompre l’équilibre ou encore elle s’en demande peut-être trop ou n’est plus heureuse dans sa profession . J’en conviens, dans certains milieux, il y a des gens qui vivent des pressions époustouflantes et qui, à un moment donné, ne sont plus capables d’en prendre; c’est une réalité. En fait, il n’y a pas deux personnes identiques, mais lorsqu’on en est rendu là, je pense qu’on s’est « oublié » et que l’on doit se retrouver pour recréer l’harmonie ou la construire une fois pour toute.
Qui court ce risque ?
On pourrait rallonger la liste, mais le but n’est aucunement de faire l’autopsie du phénomène, mais d’en comprendre les grandes lignes et prendre soin de soi.
De façon plus générale, voici quelques exemples d’éléments qui peuvent nuire à la santé mentale:
Voici aussi quelques autres indicateurs pour détecter l’épuisement ou la dépression
Le mot le dit dé-pression. On le mentionne souvent quand on prend un temps d’arrêt on dit qu’on décompresse. Lorsque la pression devient trop forte et qu’on n’écoute pas les signaux, le corps trouve une façon de se protéger et c’est la dépression, la maladie et le burnout qui se pointent.
La prévention de l’épuisement c’est donc de reconnaître les signaux avant coureurs et réagir à temps en se faisant aider au besoin et en se reposant davantage.